Matériel pour la pratique du squash

• 1. Matériel de squash
• 2. L'histoire du squash
• 3. Les règles ou comment jouer ?
• 4. Le service
• 5. Compter les points
• 6. Les sanctions
• 7. L'équipement au squash
• 8. Les compétitions
• 9. Où trouver un terrain de Squash à Strasbourg ?

Raquettes et balles de squash

Vous trouverez ici notre meilleure sélection en matériel pour le squash. Raquettes de squash, balles de squash, vêtements, chaussures ou accessoires, tout y est !

2. L'histoire du squash

Une histoire banale qui en a fait un sport mondial. Attendant leurs entrainements de tennis, des étudiants se mirent à jouer contre un mur et à se renvoyer l’un après l’autre la balle. Une rivalité durant les échanges se développa et le squash apparu. Descendant du jeu de paume, il est né au XIX ème siècle et plus précisément vers 1850 à Londres au sein de l’école privée de Harrow, c’est un sport anglais.

Les premiers cours privés ont débuté en 1883 à Oxford. Cependant aucune association ne fut créée à cette époque. Ce n’est qu’un siècle plus tard que le squash est devenu populaire. Les Etats-Unis furent les premiers à créer une association et à codifier le squash en tant que jeu en 1907. Ce n’est que vingt ans plus tard en 1928 qu’une association anglaise vit le jour.

Il fut dans ses débuts, un sport qui attira principalement la haute société. En effet, il se développa au sein de cette classe jusqu’en 1950. Ce n’est que lors de l’apparition des cours publics, qu’il connut un envol au sein de toutes les classes. Il devint dans les années 80, le sport le plus populaire en Angleterre mais aussi au sein des anciennes colonies anglaises telles que le Pakistan, le Canada, l’Australie et bien d’autres. Le développement fut si important, que le monde du squash fut dominé pendant 20 ans par deux pakistanais (Jahangir KHAN et Jansher KHAN). Il fallut attendre 2004 pour que le français Thierry LINCOU prenne la première place mondiale.

Aujourd’hui tout joueur amateur de squash dépend de la fédération internationale de squash.

Du côté professionnel, le squash masculin est géré par l’association professionnelle de squash (PSA) et le féminin dépend quant à lui de l’association internationale des joueuses de squash (WSA).

3. Les règles ou comment jouer ?

Cloîtrés entre 4 murs au sein d’un court d’environ 62m² (6,40 m x 9,75 m), deux adversaires s’affrontent pour gagner le match. Frappant à l’aide d’une raquette, chacun à leur tour une balle en caoutchouc, les deux joueurs cherchent à atteindre le mur frontal. Pour y parvenir, plusieurs méthodes. Une frappe directe (dessin 1) ou une frappe indirecte (dessin 2).

Cependant lors de chaque frappe de balle, ils doivent veiller à frapper au-dessus de la ligne du tin et sous les lignes supérieures. Dans le cas contraire la balle sera dite « faute » et le point reviendra donc à l’adversaire.

Veiller à ne pas dépasser les limites est donc une des règles primordiales. Cependant nous devons ajouter à celle-ci la règle du rebond unique maximum : lors de sa relance le joueur doit retourner la balle avant le deuxième rebond au sol. Ici aussi, il dispose de deux solutions : une frappe avec un rebond (dessin 1) ou une frappe à la volée (dessin 2).

Il peut arriver que l’un des joueurs gêne l’autre lors de sa relance. Le joueur gêné pourra alors prononcer le mot « Let » et le point sera rejoué. Si l’arbitre juge cependant que la gêne est volontaire, il pourra accorder un « stroke » et le joueur gêné gagnera le point.

4. Le service

Comme au tennis, au ping-pong ou encore au badminton chaque point de squash débute par un service. Contrairement au tennis, les joueurs ne disposent que d’un seul essai. En cas de loupé, le point revient obligatoirement à l’adversaire. Sur le sol du court se trouvent des lignes utiles uniquement à la réalisation du service tout comme la ligne médiane sur le mur frontal.

Lors de leur service, les joueurs doivent veiller à laisser un pied dans le carré de service et un autre en dehors. Pour qu’un service soit validé, la balle doit être envoyée par le joueur dans le rectangle arrière opposé ainsi qu’au-dessus de la ligne médiane, sans pour autant dépasser la ligne supérieure.

Si le serveur gagne le point, il conservera le service et devra changer de carré de service. Si toutefois le receveur remporte le point, il récupèrera le service et pourra choisir le côté depuis lequel il décide de servir.

5. Compter les points

Comme dans la plupart des sports, la fin de la confrontation désignera un vainqueur et un perdant. Ici pas d’égalité possible on gagne ou on perd.

Pour commencer, il faut désigner celui qui réalisera le premier service. Pour ce faire, un tirage au sort est effectué. Puis le match débute. L’objectif est de gagner 3 jeux, il y a donc au maximum 5 jeux lors d’une confrontation. Afin de gagner un jeu, il faut obtenir 11 points, tout en sachant que chaque échange apporte un point au joueur gagnant. Si lors du jeu en cours, le score est de 10-10, il faudra départager les deux joueurs via deux points d’écart.

90 secondes est le temps de repos disponible entre chaque jeu, il est allongé à 2 minutes lors des tournois internationaux. En cas de non-respect de ce temps, les joueurs peuvent se voir pénaliser.

6. Les sanctions

Un carton jaune au foot, un shido au judo. Un joueur de squash peut être pénalisé pour son comportement et donc recevoir une pénalité. La seule différence est qu’un joueur peut l’être pendant l’entrainement mais aussi durant l’après match si son comportement est inapproprié.

Voici les pénalités possibles :
Un avertissement, qui consiste à un rappel à l’ordre oral de la part de l’arbitre.
Un point de pénalité : le joueur se verra pénaliser d’un point.
Un jeu de pénalité, tout comme le point, le joueur se verra pénaliser d’un jeu.
Un match de pénalité.

Si une infraction se répète, les pénalités feront de même. L’arbitre doit cependant veiller à sanctionner de manière égale les infractions similaires.

7. L'équipement au squash

La raquette de squash

Une raquette, une balle et vous voilà prêt pour une potentielle victoire. Depuis ses débuts, l’équipement de squash n’a cessé de se développer. En bois, puis en aluminium, nous pouvons aujourd’hui trouver des raquettes moulées en fibres de carbone. Les composants ne sont pas les seuls à avoir évolué. En effet le poids des raquettes a considérablement diminué lui aussi : une raquette de squash pèse aujourd’hui en moyenne moins de 200 grammes. Il faut savoir qu’au squash, le poids de la raquette n’est pas en lien avec la puissance.

Il existe trois formes de raquettes : une raquette goutte d’eau (forme de la raquette) avec pont ouvert sans cœur, avec pont fermé cœur ou encore en forme ronde avec cœur.

Le joueur pourra comme au badminton choisir sa raquette en fonction de son style de jeu. Il peut opter pour une raquette avec un équilibre en tête, celle-ci conviendra à un jeu plutôt agressif et permettra d’avoir un gain de puissance. Idéale pour de beaux « SWING », elle reste cependant la moins maniable. Si le joueur recherche maniabilité et la réactivité il devra d’avantage se tourner vers une raquette avec un équilibre dit « neutre ». Pour finir, si le joueur se qualifie de joueur de touché, qu’il recherche de la précision et du contrôle, il devra opter pour une raquette équilibrée en manche.

Le tamis est lui aussi à choisir avec précaution. Le tamis correspond à la superficie de la raquette. Un joueur débutant optera plus pour une raquette avec un grand tamis (plus de 500cm²). Elle est la plus tolérante et la plus confortable, cependant c’est aussi celle qui apportera le moins de précision. 476cm² et 500cm² correspond à la taille du tamis moyen, il apporte l’équilibre parfait entre puissance et nervosité. Pour un jeu plus précis et afin d’allier technicité et nervosité, il faudra opter pour un petit tamis de moins de 476cm².

La balle de squash

1 point, 2 points, rouge, jaune… La balle de squash a elle aussi ses complexités. Il existe 5 types de balles en caoutchouc pour jouer au squash.

La « double point jaune ». Lente, elle dispose une fois « chaude » d’un rebond important. C’est la balle utilisée pour les compétitions officielles.

La « simple point jaune ». Parfaite pour les joueurs occasionnels ou réguliers, c’est la balle la plus courante lorsque l’on va dans un squash privé. Elle peut aussi convenir pour des compétitions non officielles.

La « simple point blanc ». Convient d’avantage aux joueurs amateurs. Elle offre un rebond entre celui de la simple point rouge et de la simple point jaune.

La « simple point rouge ». Une balle dite loisir, elle est 6% plus grosse que les balles standards et permet un rebond 20% plus important.

La « simple point bleu ». C’est la balle la plus utilisée par les débutants. Plus facile à jouer grâce à sa taille (12% plus grosse qu’une balle standard) mais aussi grâce à ses rebonds 40% supérieurs.

8. Les compétitions

Un sport international, un sport connu. Cependant il reste un sport qui peine à obtenir sa place aux jeux olympiques. Après quatre demandes, il voit sa dernière demande refusée pour les jeux olympiques de 2024 à Paris qui ont sélectionné le break dance, le skateboard, le surf et l’escalade.

Cela n’empêche cependant pas la réalisation de championnats du monde de squash (individuels et par équipes) ainsi que de nombreux tournois tel que le British open (1930) le plus vieux et le plus prestigieux tournoi de squash.

Autres tournois :
Hong Kong open, Hong Kong (1985)
Qatar classic, Qatar (2001)
US open, Etats-unis (1954)
El gouna international, Egypte (2010)

9. Où trouver un terrain de Squash à Strasbourg ?

Envie de vous initiez au squash, de profiter avec vos amis ? Vous trouverez 4 lieux à Strasbourg :
1) Le centre sportif de la Robertsau : 212 route de la Wantzenau, 67000 Strasbourg (4 courts)
2) Club de squash conseil de l’Europe : Avenue de l’Europe 67075 Strasbourg cedex (1 court)
3) EVAE : 5 rue de Prague 67100 Strasbourg (7 courts)
4) Tennis club de Strasbourg : 20 rue pierre de Coubertin 67000 Strasbourg (4 courts)